Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de la gauche citoyenne de Melesse

Archives
30 novembre 2007

le blog est mort.....vive le site!

Pour se préparer à la saison d'hiver notre vilain petit blog s'est transformé en un beau grand site internet. (bravo et merci  à Valentin pour son travail). Vous retrouverez sur le site le contenu de notre ancien blog (relooké) mais  également un forum sur lequel vous pourrez  discuter et échanger sur tous les sujets de la vie melessienne et d'ailleurs, des listes de diffusion et de discussion pour correspondre avec le groupe. Enfin un calendrier sera disponible (pour l'instant il est encore vierge).

http://agcmelesse.org/


merci à Canalblog pour nous avoir hébergé pendant un an

Publicité
11 septembre 2007

Le Melessien n°13 Melesse à l'heure de la concertation

Melesse à l’heure de la concertation : Il va falloir changer les habitudes !

A partir de septembre, la municipalité de Melesse lance une grande étude pour bâtir son Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il s’agit de redéfinir les contours des différentes zones urbaines, zones naturelles ou zones agricoles et forestières avec, pour chacune, leur règlement afin de permettre à Melesse de se développer harmonieusement.
A l’évidence, le chantier est d’importance et nous ne pouvons que nous féliciter de son lancement. Il ne peut se faire sans une vision globale de ce que nous souhaitons pour notre Melesse de demain, approche qui a fait cruellement défaut dans les débats récents sur le développement de la zone commerciale ou sur l’aménagement du carrefour de l’Epinette à l’entrée de Melesse par exemple.
Tous les domaines sont concernés : quelles formes d’architecture, quels réseaux pour les différents modes de déplacement, quel cadre de vie, quels espaces et équipements publics, quels espaces naturels et quel paysage rural ?

Le PLU ne sera pas totalement défini avant deux ans, au minimum. La phase préalable de diagnostic est prévue durant le dernier trimestre 2007, voire début 2008. Pour réaliser un projet d’avenir cohérent et partagé sur Melesse, il est fondamental de repérer dans chaque domaine les points forts, les points faibles, les attentes et les idées.

C’est pourquoi lors de cette phase de diagnostic, la concertation est un élément clé, et nous souhaitons qu’elle soit la plus large et la plus complète possible. La méthodologie proposée par le cabinet Atelier du Canal qui a été retenu prévoit, en plus des rencontres des principaux acteurs du développement de Melesse, la réalisation de tables rondes avec des habitants et associations de Melesse pour aborder des thèmes d’intérêt général avec une diversité d’opinions. A priori, les premiers sujets qui ont été définis concernent le développement et les formes urbaines, les déplacements, la perception du centre ville, la campagne et l’environnement.

La liste des participants, qui sera définie en collaboration avec les élus, devra être ouverte et représentative. Pour cela, il serait souhaitable que les deux panneaux d’informations mis en place pendant l’été avec une publicité minimale, soient complétés par un troisième expliquant le déroulement et les modalités de la concertation avec les Melessiens (tables rondes et thèmes, réunions publiques, …) et précisant le calendrier prévu de cette concertation jusqu’à l’enquête publique.

Ce panneau permettrait aux habitants intéressés de se faire connaître pour mieux pouvoir positionner leurs interventions possibles.

Une réunion publique se tiendra à l’issue de cette phase de diagnostic au cours de laquelle seront présentés les grands traits du diagnostic réalisé et des enjeux perçus. L’ensemble des participants à cette réunion sera invité à s’exprimer sur cet état des lieux. Dès maintenant, nous invitons les Melessiens à y venir nombreux pour que leurs avis soient pris en compte.

Ensuite, le projet d’aménagement et de développement durable de Melesse ne sera établi qu’après les élections municipales de 2008 avec les nouveaux élus dont ce chantier constituera la tâche principale de début de mandat.

La concertation dont nous avons déploré l’absence durant le mandat qui s’achève, doit être le maître mot durant toute cette démarche. Nous l’appelons de nos vœux. 


7 juillet 2007

La grange du presbytère en péril....

 

Des faits, des questions, l'AGCM s'inquiète ...
La lutte engagée par les associations Melesse à Travers les âges et du Bas Champ pour la préservation de la grange du presbytère donne encore une nouvelle illustration du fonctionnement de notre municipalité.

 

Les faits :
Le CLSH (centre de loisirs sans hébergement) doit être construit derrière le bureau de poste sur le terrain anciennement occupé par le presbytère qui a été démoli en juin 2000. La grange du presbytère, bâtiment en terre crue typique du Pays de Rennes, en bon état de conservation, est encore en place sur ce terrain.
Le projet prévu par l'architecte du CLSH ne touche pas à cette bâtisse et reste neutre par rapport à celui ci.
Dans le cadre de la programmation du chantier, le conseil municipal vote, le 20 octobre 2006, la validation du projet de CLSH, le lancement des travaux et associe à ce lancement, la démolition de l'ancienne grange dont le caractère patrimonial n'est pas relevé.
A la suite de cette décision, alerté par l’association Melesse à travers les âges en décembre 2006, M Michel Fresneau architecte conseil du Conseil Général, adresse au maire le 14 janvier 2007, un courrier pour attirer son attention sur l’originalité, la qualité du bâti en bauge, et l’intérêt patrimonial de cette grange. Il propose également une rencontre destinée à éclairer les élus sur leur choix en indiquant qu'un avis consultatif du service départemental d'architecture et du patrimoine serait très utile.
Ce courrier reste lettre morte, aucune suite ne lui est donné, et il n'est pas communiqué au conseil municipal. C'est pourquoi, l'association Melesse à travers les âges (MTA) intervient, à sa demande, devant le conseil municipal le 16 mai.
A la fin du mois de mai, constatant qu'aucune suite ne serait donnée à cette information devant le conseilet devant l'imminence de la démolition, les associations MTA et du Bas Champ se mobilisent, alertent la municipalité, et lancent une pétitionauprès de la population.
Celle ci recueille en quelques jours plus de 1200 signatures, dont plus d'une quinzaine de responsables associatifs melessiens.
Début juin, les élus de gauche demandent par lettre au maire, de surseoir à la démolition de la grange, et une présentationde M Fresneau, architecte conseil du Conseil Général.
L'AGCM s'associe également à cette action et adresse le 8juin un courrier demandant un sursis pour qu'une expertise soit réalisée, et que le sujet soit réexaminé en conseil municipal compte tenu des nouveaux éléments d’information - Rappelons que la démolition ne présente aucun caractère d'urgence, le bâtiment ne présente pas de danger, est sain, et ne gêne pas les travaux du futur CLSH -
Mi-juin, l'association MTA demande par courrier au maire de pouvoir intervenir en ouverture de la séance du conseil du 29 juin, pour, notamment, rendre compte de la pétition et des démarches entreprises, et faire état de l'avis de l'Architecte de bâtiment de France qui s'est prononcé sans réserve sur une demande de sursis à démolir.
Cette demande est acceptée par note écrite du maire. Cependant la veille du conseil, après la réunion hebdomadaire du bureau municipal, le sujet est mis à l'ordre du jour de la réunion du 29, et l'association MTA nous indique que le droit d'expression de l'association qui avait été accordé, lui est retiré...
Lorsque le sujet arrive sur la table du Conseil, un peu avant minuit, sans laisser le temps aux élus de prendre connaissance des copies des lettres reçues par le maire de la part d’associations et personnes qualifiées en matière de préservation du bâti en terre, demandant toutes un sursis à la démolition (copies remises aux conseillers présents en début de séance), de poser des questions ou de s'exprimer, le maire demande un vote pour un sursis à démolition jusqu’au conseil du mois de septembre, le temps de faire des études complémentaires sur le devenir de la grange.
Pour la démolition immédiate, six bras d'adjoints se lèvent aussitôt, engageant leurs 4 pouvoirs. Le maire quant à lui vote pour le sursis ainsi que l'adjoint à l'urbanisme, et les conseillers présents des 2 groupes d’opposition. Au final, le sursis à démolir est refusé par 11 voix contre 10

Des questions :

On peut réellement s'interroger sur les raisons d'une telle obstination de certains de nos élus Melessiens à refuser de prendre connaissance des informations de personnes qualifiées pour éclairer leurs choix.
- Quel est réellement l'intérêt d'une démolition hâtive?
- Sont ils omniscients et suffisamment compétents pour décider seuls?
- Est ce une réaction d'orgueil pour ne pas reconnaître une erreur d'appréciation antérieure?
- Une pratique de la terre brûlée pour laisser derrière eux une trace irréversible?
- Un règlement de compte dans ce qu’il reste de l’équipe municipale, afin de se positionner pour les prochaines élections ?

 

A chacun d’apprécier...

 

 

16 juin 2007

Le Melessien n°12 juillet 2007 : Le logement à Melesse : quoi de neuf ?

 

En direct avec vos élus de la liste de gauche de Melesse.

Un récent article d’Ouest-France a fait état du prix en forte croissance des terrains à bâtir : 86 € le m² en prix moyen 2006 sur l’Ille et Vilaine. Très prochainement les lots en construction libre vont être en vente sur la zone de la Croix Poulin, et il faut s’attendre à des prix bien plus élevés. Actuellement les prix proposés sur Melesse sont de 145 € le m², et sur cette base, il faudrait alors débourser 72 500 € pour une parcelle de 500 m² !

A ce prix là, quand ils démarrent dans la vie avec un premier travail, nos enfants auront du mal à se loger. Si les terrains viabilisés s’alignent sur ce niveau de prix, cela nous laissera un goût amer, car les moyens existaient pour pouvoir les maîtriser. Mais ils n’ont pas été mis en œuvre, contrairement à ce que nous avions demandé depuis le début (cf. article Melessien n°3 de septembre 2005). D’autres communes, comme par exemple Liffré, réussissent, pourtant, à maîtriser les prix du foncier à 54€ le m² sur une opération d’aménagement privée ! 

La commission urbanisme avait souhaité que le Conseil Municipal puisse fixer des critères prioritaires d’attribution, notamment primo accédant, famille de Melesse. C’est une démarche louable que nous avons soutenue. Mais avec un prix élevé du terrain, le seul critère qui va rester ne sera-t-il pas, tout simplement, les foyers ayant suffisamment de moyens ?

 Une autre opération d’urbanisation dont le permis a été accordé récemment, nous pose question.
Il s’agit de la construction de 34 logements avec 52 places de stationnement, à côté du carrefour de l’Epinette (ancien garage Renault).
Cette décision nous parait surprenante : le futur bâtiment est situé à l’angle d’un carrefour très dangereux qui fait l’objet d’études conduites par le Conseil Général, et jouxte le Collège de Melesse dont l’accès pose problème aux heures d’arrivée et de sortie des collégiens avec le passage des cars, voitures, vélos, mobylettes et piétons.

En réponse à nos questions, le maire nous a répondu que, la demande de permis étant conforme au règlement du POS, il ne pouvait pas faire autrement que d’émettre un avis favorable.
La consultation du dossier nous a révélé qu’une dérogation a été accordée préalablement par la mairie, pour doubler la surface autorisée de logements sur cette zone, au motif que cet emplacement constitue « une entrée majeure » de la commune de Melesse.
Nous pensons qu’à l’inverse il aurait fallu s’appuyer sur l’article du POS qui stipule qu’ «un permis peut-être refusé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies publiques ou pour celles des personnes utilisant ces accès. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu notamment de la position des accès, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. »
Cela aurait pu permettre de donner un avis défavorable tant que le carrefour et les abords du collège n’ont pas été sécurisés, ou, à tout le moins, de limiter le nombre de logements à cet emplacement.

En conclusion, le développement de l’urbanisation de notre commune nécessite une vision d’ensemble intégrant tous les aspects techniques et financiers des projets.

C’est un vrai travail qui ne doit pas être laissé aux seuls opérateurs privés dont le seul but est la rentabilité à court terme. Les collectivités territoriales doivent s’engager pour faire contrepoids au secteur privé et limiter la spéculation foncière qui grève le budget des ménages.

12 juin 2007

La grange de l'ancien presbytère, l'AGCM écrit au maire

Nous vous donnerons prochainement le détail de ce nouveau feuilleton à rebondissement.

Dès à présent nous pouvons vous indiquer que l'AGCM, ayant eu connaissance de la lettre de Monsieur Fresneau, architecte conseil du Conseil général,  à pris sa plume pour demander au maire de faire ré-examiner la préservation de cette grange par les commissions concernées et le conseil municipal.

Appuyant l'initiative de l' association Melesse à Travers les Ages et de l'association du Bas Champ (association d'histoire locale de la communauté de communes du val d'Ille), nous avons justifié notre demande par l’intérêt architectural historique de cette bâtisse, dont l’état général ne présente pas de désordre majeur, et par le fait que son emprise actuelle ne gêne pas par l’implantation du futur bâtiment du CLSH.

Nous joignons pour que chacun puisse se faire son opinion, le fac simile de la note établie par l'architecte conseil départemental.

note_grange2

Publicité
1 juin 2007

Café Citoyen du 9 mai 2007

invité M. Le LEZ Maire de Breteil (3500 hab)

la démocratie participative et la gestion communale

Ce deuxième café citoyen a réuni 13 participants au bar "l'Excuse"

M Le LEZ est également Président de la Communauté de Communes du Pays de Montfort et Président de l'ARIC (association régionale d'information des collectivités territoriales.

Mr Le Lez, après un court exposé sur son expérience municipale à Breteil, a répondu aux questions et la discussion à bâtons rompus a porté sur les principaux points suivants :

La démocratie participative est parfois difficile à mettre en place. Il y a déjà eu un travail avec des associations et des citoyens autour de quelques sujets et actions :

- L'extension des bâtiments des écoles s'est faite avec un travail important entre les associations de parents d'élèves, les enseignants, l'équipe municipale et l'architecte... cela a permis de revoir le projet initial et de l'adapter réellement aux attentes,

- Au niveau des équipements sportifs, les projets d'extension et de nouvelles installations ont été élaborés avec les associations sportives de Breteil,

- L'équipe municipale a présenté un bilan à mi-mandat mais malheureusement il y avait peu de participants...

- Un site internet pour la commune existe sur lequel les citoyens peuvent réagir ,

- A leur demande, le maire accueille les enfants des écoles pour leur faire visiter la Mairie, les mettre en situation d'électeur et simuler des élections...

A l'heure actuelle, une étude très importante va démarrer pour mettre en place le PLU (le plan local d'urbanisme). Il s'agit de faire une programmation à 14 ans du développement de la commune et de ses services et équipements. Cette étude va comporter une phase importante de consultation avec les habitants de Breteil.

Sur les institutions interprofessionnelles avant de parler de démocratie participative il faudrait déjà parler de participation des élus qui n'est pas toujours évidente. Pour le PLH (Programme local de l'habitat ), participation de seulement 50% des conseillers. Mr Le Lez relève qu'il est encore difficile pour les femmes élues de se rendre disponibles pour des réunions en début de soirée.

En ce qui concerne les dossiers de la commune, les priorités affichées de l'équipe municipale sont : l'habitat, la petite enfance et les personnes âgées.

Pour avoir une politique cohérente en matière d'habitat, il faut acquérir suffisamment de terrain pour assurer une maîtrise foncière. A Breteil, cette maîtrise est le résultat d'un travail initié il y a 20 ans : 5000 m² dans le centre bourg et 50 ha de réserve foncière dont 13 ha autour de la commune. Cela permet pour l'urbanisation à venir d'avoir plusieurs années d'avance pour programmer des opérations d'urbanisation gérées en direct par la commune.

Ces réserves sont constituées en dialoguant avec les agriculteurs mais en restant ferme sur les décisions d'intérêt général et en évitant une dérive des coûts du foncier, (Breteil exproprie les terres urbanisables à 1.7 €/m²). Le rythme d'urbanisation est de 35 logements par an ce qui permet de maintenir 40 à 45 naissances par an et donc d'utiliser au maximum, et sans accoups difficiles à gérer, les infrastructures de la commune : écoles, équipements sociaux, culturels et sportifs.

Pour le dernier lotissement constructible le coût du terrain à bâtir était de 80€/m² et le budget prévisionnel a été excédentaire de 400 000 €. Autant d'argent qui tombe dans le budget communal et peut être utilisé pour d'autres équipements.

L'habitat social revêt une grande importance, une partie des logements est gardée pour faire face à des situations d'urgence.

Pour l'attribution des lots à bâtir, une priorité est donnée aux primo-accédents (propriétaires pour la première fois), ainsi qu'aux gens qui habitent ou travaillent sur Breteil.

La Mairie va être reconstruite en centre bourg avec un pôle pour la petite enfance

La commune a une capacité d'investissement 500 000 à 700 000 € par an

Le dossier de l'assainissement individuel a été délicat à conduire. Le travail a été conduit avec un bureau d'études, il a été difficile de faire comprendre l'ensemble de la problématique aux citoyens. Beaucoup de personnes demandaient un traitement en assainissement collectif or ce n'était pas souvent possible. Une pétition a circulé. C'est parfois décevant de recevoir une pétition alors qu'il aurait été plus simple de traiter le problème directement. Les élus assurent des permanences pour cela.

Une étude sur l'agriculture et son devenir a été faite avec l'ADASEA. Une rencontre avec les agriculteurs s'est tenue pour poser la question des reprises de terres, il parait souhaitable de s'entendre pour donner une priorité à ceux qui ont perdu des terres du fait de l'urbanisation avant de penser aux extensions.

La commune a fait l'acquisition d'une ferme de 27 ha pour compenser les terres de ceux qui en ont perdu et permettre des installations de nouveaux agriculteurs

Parmi les équipements importants de la commune figure une Médiathèque.

A l'issue de cette rencontre, le thème du prochain café citoyen a été choisi par les participants, il aura lieu en septembre :

- répartition des compétences entre les différents niveaux d'organisation territoriale : commune/communauté de communes/Pays/Département/Région/Etat 

30 avril 2007

nouveau bureau de l'AGCM

Lors de l'assemblée générale annuelle de l'AGCM qui s'est tenu le 28 Avril à Melesse dans la salle Camélia, le quorum était présent et un nouveau bureau a été élu à l'unanimité :

  Président   : Patrice Dumas
  Secrétaire : Claude Jaouen
  Trésorière  : Sylvie Forel

23 avril 2007

Le Melessien n°11 mai 2007

Quels sont les éléments qui caractérisent une gestion de gauche par une équipe municipale ?

A l’invitation de l’association de la gauche citoyenne de Melesse, nous avons participé au premier café citoyen qui s’est tenu le 20 mars. Clément Théaudin, maire de Liffré, était invité au bar de l’Excuse pour échanger autour d’un verre. Le thème du débat a été lancé sur : « Pour beaucoup de gens, au niveau municipal, il n’y a pas de différence entre droite et gauche. Quels sont les éléments qui caractérisent une gestion de gauche par une équipe municipale ? »

Pour Clément Théaudin, une gestion de gauche se voit sur le terrain par les actions qui sont menées. Chaque décision doit être prise dans l’intérêt collectif, et ne pas privilégier quelques uns au détriment de l’intérêt général. De plus, chaque décision doit prendre en compte les personnes les plus défavorisées pour les soutenir et ne pas risquer de les fragiliser.

Concrètement, nous avons retenu les quelques points suivants.

Maintenir les services publics : la gestion d’un service public permet de développer des solidarités contrairement à une gestion d’entreprise qui fait payer à l’usager le coût réel de son service. Un service public permet de mutualiser les dépenses pour les personnes isolées ou de réduire les tarifs pour les familles en difficulté. Par exemple à Liffré, le prix du ticket de cantine varie de 0,40 € à 2,30 € en fonction de la situation sociale des familles.

Assurer la mixité sociale : l’offre de logements doit être suffisante, diversifiée et à des prix abordables.

Le prix des terrains dans le Pays de Rennes est très élevé et ne reflète pas la réalité des coûts d’aménagement. L’action de la municipalité est de maintenir des prix raisonnables en assurant la maîtrise d’ouvrage des opérations ou en imposant aux lotisseurs privés ses limites. A Liffré, un terrain se vend à l’heure actuelle à 55 €/m².

La municipalité peut également définir des règles d’attribution des terrains, permettant par exemple aux jeunes de la commune de se loger. 

La municipalité doit aussi réaliser des logements sociaux en quantité suffisante, en s’assurant de leur intégration géographique et architecturale dans la commune.

Renforcer et réinstaurer des liens de solidarité : une action volontariste de la municipalité permet de renforcer les liens entre les habitants, quelque soit leur âge et leur origine. Quelques exemples à Liffré :

Au niveau de l’urbanisme, la décision de regrouper les sites d’animation assure un brassage et un lieu de rencontre : chacun pourra trouver au même endroit les activités culturelles ou sportives qui lui correspondent, un centre intergénérationnel regroupe garderie d’enfant, club de retraités, club de jeunes.

Pour permettre à tous les enfants d’un même âge de se connaître, les groupes scolaires fonctionnent par tranche d’âge. Cela réduit considérablement les phénomènes de bandes par quartiers. Les personnes âgées ont la possibilité de se retrouver pour un repas deux fois par mois au restaurant municipal afin de rompre un possible isolement. Tous les enfants des écoles se mobilisent chaque fin d’année pour que les enfants des familles les plus démunies puissent recevoir des cadeaux de fin d’année.

Faire participer les habitants à la vie communale :

A Liffré, un conseil municipal des jeunes fonctionne depuis vingt ans, et a suscité des vocations puisque des conseillers municipaux actuels y ont débuté. Les réunions du conseil municipal donnent systématiquement un temps de parole ouvert au public de trente minutes, pour que chacun puisse exprimer son avis au sujet des décisions qui seront prises.

Un fonctionnement démocratique rigoureux :

Les commissions municipales se réunissent au moins une fois par mois pour traiter des points de leur compétence soumis à l’ordre du jour du conseil municipal. De plus, tous les conseillers municipaux de la majorité sont invités à participer aux réunions hebdomadaires de bureau au cours desquelles tous les sujets sont abordés, y compris ceux traités au niveau de la communauté de communes, du Sictom et autres instances intercommunales …

Cela permet à l’équipe municipale de garder des orientations claires et partagées, en se mettant d’accord sur le programme d’investissement à cinq ans et sur les actions à conduire à court terme.

prochain café citoyen : 9 mai 2007, au bar l'Excuse à 20 h 30 sur le thème de la démocratie participative au niveau municipal...


6 mars 2007

Un café citoyen à Melesse

Pourquoi ? : pour échanger des idées dans un lieu convivial et devant un verre,

Quand ? : Mercredi 21 Mars de 20h30 à 22h00,

0ù ? :Au bar l’Excuse place de l’église à Melesse,

Comment ? : un court exposé, un débat, une personne ressource : un maire,

Avec qui ? : toute personne désireuse de s’exprimer ou d’écouter, l’AGCM,

Quel sujet ?  : Vie municipale : qu’est ce qui doit caractériser une gestion municipale de gauche?

5 mars 2007

Le Melessien n°10 mars 2007

D’un conseil municipal à l’autre : la suite du feuilleton du terrain d’accueil des gens du voyage.

Dans le dernier Melessien, nous vous avons expliqué comment avait été travaillée la question de l’implantation du terrain des gens du voyage. Ceci nous avait conduit à poser quelques interrogations sur la manière d’instruire les dossiers.
Alors, et maintenant (au 9 février, date à laquelle nous écrivons ces lignes), où en sommes-nous ?

15 décembre 2006 : l’examen d’une nouvelle implantation sur un terrain situé à la Croix de Paille était à l’ordre du jour du conseil municipal. Les élus de gauche lisent une motion demandant de reporter cette question pour un prochain conseil. En effet, avant d’étudier un nouvel emplacement du terrain des gens du voyage, il nous semblait indispensable de lancer le travail des commissions pour nous positionner sur la demande d’extension de la zone commerciale de La Métairie, et de faire faire les analyses complémentaires pour l’implantation du terrain des gens du voyage, à la fois sur les équipements à réaliser, le mode de gestion, le projet de règlement intérieur, ainsi que le projet d’actions socio-éducatives. Suite à cette intervention suivie de celles de plusieurs conseillers, le maire décide, après avis unanime du conseil municipal, de retirer cette question de l’ordre du jour pour laisser du temps à des études plus complètes.

Fin décembre 2006 : Nous adressons une lettre au maire pour lui réitérer par écrit nos demandes concernant ce dossier.

Le 4 janvier, il nous est répondu : 1- que, pour le terrain des gens du voyage, c’est à la commission voirie de valider un travail éventuel en commission extra-municipale, 2- que pour les autres points, bien qu’importants, ils ne sont pas liés au choix d’un site d’implantation.

12 janvier : une réunion commune de 3 commissions (voirie, urbanisme et environnement) a été organisée pour retravailler l’implantation du terrain d’accueil des gens du voyage. A cette réunion, nous avons proposé une grille d’analyse multicritère pour permettre une approche complète, objective et concrète. Cette grille d’analyse a été retenue à l’unanimité des participants.
Les critères retenus sont : le coût du terrain (acquisition + raccordement voirie et réseaux + coût assainissement), les délais d’acquisition et d’aménagement, les difficultés éventuelles d’accès, la distance aux services, le nombre d’habitations dans un rayon de 250m, le risque environnemental.

Une approche multicritère est indispensable pour, en toute objectivité, permettre un choix réfléchi dans l’intérêt collectif. A ce jour, (le 9 février) le travail est bien avancé, et nous ne comprenons pas que la réunion du conseil municipal du 9 février ait été annulée. Déjà trop de retard a été pris sur ce dossier, dont la date limite de livraison du terrain aménagé reste fixée au 15 janvier 2008.

Par ailleurs, nous avons eu l’heureuse surprise de constater que dans le Projet de Territoire de la communauté de communes du Val d’Ille, en date de mi-janvier, il est proposé une aide à la création et à la gestion du terrain d’accueil des gens du voyage de Melesse.

Dans les autres sujets d’actualités, nous regrettons que, malgré notre demande insistante, l’étude du projet d’extension de la zone commerciale de la Métairie n’ait toujours pas été engagée. Pas plus de réponse non plus à nos demandes répétées pour lancer l’étude d’un plan complet de déplacement, comprenant notamment la RD82 et le carrefour de l’Epinette.

Des dossiers importants, tels que ceux-la, nécessitent l’implication de l’ensemble des conseillers municipaux et un travail d’anticipation important. C’est ce que nous réclamons…et attendons toujours.

  

Publicité
1 2 3 > >>
Le blog de la gauche citoyenne de Melesse
Publicité
Derniers commentaires
Publicité